Sexe inscrit sur le certificat de naissance, en général selon l’apparence des organes sexuels externes ou internes. Le sexe assigné à la naissance est généralement celui d’homme/mâle ou de femme/femelle, mais il peut également être celui d’intersexe.
Diagnostic clinique qui confirme la divergence entre le sexe assigné à la naissance et l’identité de genre d’une personne. La dysphorie de genre se caractérise notamment par des sentiments de malaise interne, d’anxiété et/ou d’irritabilité causés par cet écart entre le sexe assigné à la naissance, les attentes de la société concernant le genre, le corps et l’identité de genre.
Personne dont l’identité de genre correspond au genre et au sexe attribués à la naissance.
Système qui divise l’humanité en deux genres mutuellement exclusifs : homme et femme. Ce système ne prend pas en compte la diversité qui se retrouve chez les êtres humains et exclut les personnes intersexes, les personnes trans et les personnes non-binaires.
Désigne l’attirance physique et sexuelle que ressent une personne envers d’autres personnes dépendamment ou indépendamment de leur identité de genre. L’appellation « orientation sexuelle » est de moins en moins utilisée au profit de l’appellation « attirance sexuelle ». De plus, on dissocie l’orientation sexuelle et l’orientation romantique parce que l’attirance physique et l’attirance affective d’une personne ne sont pas nécessairement en adéquation l’une avec l’autre.
Personne qui est sexuellement attirée par elle-même.
Une personne asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle, ou n’en ressent que très rarement. Il s’agit d’un terme parapluie qui inclut une diversité de degrés d’attirances. Certaines personnes asexuelles ressentent du désir seulement après avoir créé un lien affectif fort avec une personne, alors que d’autres n’en ressentiront jamais.
Personne qui ressent de l’attirance envers des personnes de deux genres. La bisexualité est souvent représentée comme étant l’attirance envers les hommes et les femmes, mais ne se limite pas nécessairement à ces deux identités. Autrement dit, la bisexualité peut également s’étendre aux identités de genre non-binaires.
Personne dont l’identité de genre ou l’orientation sexuelle est changeante ou ne se limite pas à la définition traditionnelle du genre féminin ou masculin.
Les personnes faisant partie d’une minorité sont exposées à une source de stress supplémentaire que le groupe dominant ne connait pas. Ce stress excédentaire, appelé stress minoritaire, tire sa source des préjugés, de la stigmatisation et de la discrimination auxquelles les membres du groupe font face.
Processus de passage d’un genre à un autre. Il peut prendre différentes dimensions : sociale (ex. : changement de pronoms), physique (changement de coiffure ou style vestimentaire) et/ou médicale (prise d’hormones ou chirurgie affirmative du genre). Ce processus diffère selon les personnes et peut prendre différentes formes. Toutes sont valides.
Terme générique qui désigne une personne dont l’identité de genre ne correspond pas à celui lui ayant été attribué à la naissance. Le mot trans englobe les mots « transgenre » et « transsexuel », considérés obsolètes de nos jours. À ne pas confondre avec travesti·e.
Système, cadre ou préjugé sociétal, souvent implicite et inconscient, selon lequel toute personne est (ou devrait être) cisgenre et que cette identité est supérieure aux autres. Les personnes issues de la pluralité des genres sont souvent considérées comme invalides, pathologiques, voire imaginaires, au sein du système cisnormatif.
La demisexualité est une orientation sexuelle du spectre asexuel où une personne ne ressent de l’attirance sexuelle envers une autre personne qu’après avoir formé un lien émotionnel fort avec celle-ci.
Femme qui éprouve une attirance affective et/ou sexuelle pour les femmes. Préféré par certaines au mot « homosexuelle », car ce dernier possède une connotation médicale et sexuelle.
Personne ayant une attirance envers les personnes de même genre qu’elle. Le terme désigne le plus souvent un homme ayant une attirance sexuelle et romantique envers d’autres hommes. Toutefois, le mot gai peut aussi désigner de façon générale une personne étant attirée par d’autres personnes du même genre (ex : une femme gaie). L’utilisation de ce terme est préférée à celle du terme homosexuel le en raison de la connotation médicale et réductrice de ce dernier.
Personne qui ne ressent de l’attirance que pour les personnes d’un genre autre que le sien.
Une personne omnisexuelle pourra ressentir une attirance sexuelle et/ou romantique, peu importe le genre de la personne concernée. La différence majeure avec la pansexualité, c’est qu’un individu omnisexuel fera la différence, et ne ressentira pas forcément la même attirance selon l’identité de genre.
Système dans lequel une personne ne peut avoir plus d’un·e partenaire.
Dynamique relationnelle impliquant plusieurs partenaires romantiques, affectifs et/ou sexuels. Les personnes polyamoureuses peuvent entretenir des relations avec plusieurs partenaires en prônant la communication ouverte et honnête au sein de ces engagements relationnels. Ces relations peuvent être indépendantes les unes des autres, ou non. Il est à noter que le polyamour peut être pratiqué tant par les personnes hétérosexuelles que par les personnes de la diversité sexuelle et de la pluralité de genre.
Spectre d’identités et d’expressions de genre qui ne correspondent pas à un des deux genres binaires (homme ou femme). Personne dont l’identité et/ou l’expression de genre ne sont ni exclusivement masculines ni exclusivement féminines.
Discrimination contre les identités et/ou les expressions des personnes trans ou de genres divers. Le cissexisme consiste notamment à présumer que tout le monde est cisgenre. Cela produit des obstacles auxquels doit faire face toute personne ne correspondant pas aux attentes dominantes liées au genre.
Système sociopolitique et culturel valorisant les hommes et la masculinité au détriment des femmes et de la féminité. Le patriarcat perpétue des rôles genrés oppressifs et limitatifs, ainsi que la subordination économique des femmes.
Perspective d’analyse selon laquelle la condition d’une personne est à envisager en prenant en compte les différentes catégories d’identités auxquelles cette personne appartient (ex. : le sexe, le genre, la couleur de peau, l’ethnicité, la classe sociale, l’identité de genre, l’expression de genre, l’orientation sexuelle, la capacité, la forme corporelle, la nationalité, la religion, la croyance, etc.) et la façon dont ces identités interagissent entre elles pour former une discrimination distincte.
La violence basée sur le genre, parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes. L’expression est également parfois utilisée pour décrire la violence à l’encontre des populations 2SLGBTQ+, s’agissant de la discrimination dont elles font l’objet, liée en particulier aux normes de masculinité/féminité et/ou de genre.
Les stéréotypes sont des croyances que nous avons sur des individus en raison de leur appartenance (réelle ou supposée) à un groupe donné. Nos stéréotypes influencent nos perceptions des individus et peuvent nous conduire à tirer des conclusions hâtives.
L’expression de genre est la manière dont une personne présente publiquement son genre (ex. : le comportement, les vêtements, la coiffure, le maquillage, etc.). Le nom et le pronom d’usage d’une personne sont des façons répandues d’exprimer son genre. Il est important de se rappeler que l’identité de genre et l’expression de genre sont deux choses distinctes.
C’est la manière dont on se sent intérieurement : homme, femme, quelque part entre les deux, ou ni l’un ni l’autre. Cette expérience intime et personnelle est propre à chaque personne. Elle n’est pas déterminée par le sexe biologique de la personne et peut se distinguer du genre attribué à la naissance (voir trans).
Personne non-binaire qui ne se reconnaît aucune identité de genre ou pour qui la notion d’identité de genre n’a pas de signification spécifique.
Personne dont l’expression de genre et/ou l’identité de genre se situe entre les pôles masculin et féminin.
Personne dont l’identité de genre correspond à deux genres concomitants ou alternants.
Le terme «butch» est utilisé pour désigner une personne de sexe féminin qui a toutes les apparences d’un homme, que ce soit au niveau physique, vestimentaire, ou même au niveau de l’attitude. Ce mot est utilisé de façon péjorative, donc il est conseillé d’éviter celui-ci sauf si la personne s’identifie comme telle.
Personne qui ressent de l’attirance physique et sexuelle envers des personnes de toutes les identités de genre, indépendamment de leur identité de genre.
Personne qui refuse de se déclarer, et/ou de se définir en fonction d’une orientation sexuelle.
Personne qui ne ressent pas ou peu d’attirance romantique ou affective avec d’autres personnes. Une personne aromantique peut tout de même développer des liens d’attachement significatifs, mais généralement platoniques. Le fait qu’une personne soit aromantique n’implique pas qu’elle soit également asexuelle. On appelle communément « aro » une personne qui se situe sur ce spectre.
L’autosexualité peut aussi être accompagnée d’autoromantisme, c’est-à-dire être amoureux de soi-même au même titre qu’un sentiment développé envers une autre personne.
Personne qui ressent le désir d’avoir des relations affectives et/ou sexuelles avec des personnes d’un genre autre à celui des personnes avec qui elle entretient habituellement ces relations, mais qui ne s’identifie pas comme bisexuelle.
Fait référence à deux personnes qui vivent ensemble en tant que couple sans être légalement mariées l’une à l’autre.
Système social dans lequel une personne peut contracter simultanément plusieurs unions légitimes.
La famille choisie est un groupe d’individus choisis par une personne avec qui elle a des relations lui offrant du soutien émotionnel et matériel lorsqu’elle n’a pas de relations avec sa famille d’origine, lorsqu’elle a des relations tendues avec sa famille d’origine en raison d’incompréhensions liées à son orientation sexuelle ou identité de genre, ou bien lorsqu’elle ne se sent pas pleinement acceptée dans l’ensemble de son identité.
L’allosexisme est un ensemble de normes, de stéréotypes et de coutumes qui se sont développés dans la société, qui reposent sur l’hypothèse que toutes les personnes éprouvent ou devraient éprouver une attirance sexuelle par défaut. L’allosexisme fait des personnes ayant un désir sexuel un groupe privilégié, tandis que la communauté asexuelle est stigmatisée et discriminée.
Ensemble des comportements, des attitudes, des occupations et des intérêts légitimes ou attendus, que les normes culturelles prévalant dans une société déterminent comme étant appropriés à un genre.
Attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directe ou indirecte, envers des personnes trans, travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre ou les normes et représentations relatives au sexe et au genre.
Attitudes négatives envers l’homosexualité, pouvant mener à la discrimination, directe ou indirecte, envers les gais, les lesbiennes, les bisexuel·le·s, ou à l’égard des personnes perçues comme telles.
Attitudes négatives envers la bisexualité, pouvant mener à la discrimination, directe ou indirecte, envers les personnes bisexuelles, ou à l’égard des personnes perçues comme telles. La biphobie est souvent basée sur de l’incompréhension et des préjugés comme l’idée que les personnes bisexuelles sont plus actives sexuellement, infidèles, ou qu’elles ne savent pas ce qu’elles veulent. Cette discrimination peut aussi bien venir de personnes hétérosexuelles que de personnes appartenant aux autres communautés de la diversité sexuelle et de genres.
Attitudes négatives pouvant mener à la discrimination, directe ou indirecte, envers les femmes lesbiennes, bisexuelles et/ou perçues comme telles La lesbophobie peut se manifester par l’invalidation des couples de lesbiennes ou du lesbianisme comme n’étant ni réel, ni valide, mais aussi par une hypersexualisation du lesbianisme. Tant des personnes hétérosexuelles et cisgenres que des personnes de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres peuvent manifester de la lesbophobie.
L’expression « coming out » vient du verbe anglais « to come out », qui signifie « sortir de ». Il désigne l’annonce volontaire d’une orientation sexuelle ou d’une identité de genre à son entourage. Il s’agit généralement d’un processus graduel qui commence avec un petit groupe de personnes proches (famille ou ami·e·s).
Se dit d’une personne dont l’identité de genre est partiellement associée à un genre spécifique. Exemple avec Demi girl : Personne dont l’identité de genre est partiellement femme et partiellement un autre genre.
Il s’agit d’une terme parapluie qui englobe une pluralité d’identités individuelles autochtones qui désignent des personnes qui assument des rôles, des caractéristiques et des comportements associés à plusieurs genres pour des raisons personnelles, spirituelles, culturelles, cérémoniales ou sociales. La bispiritualité est symbolisée par le 2S dans l’acronyme 2SLGBTQ+
Abrégé du mot féminin, fem fait référence à une personne sur le spectre 2SLGBTQ+ qui démontre des comportements qui sont stéréotypés associés aux femmes.
Désigne une personne dont l’identité de genre peut ne pas correspondre aux attentes sociales. La personne se déclarant intergenre peut s’identifier aux genres masculin et féminin, à un genre entre les deux, ou rejeter entièrement les notions de binarité des sexes et des genres.
Personne dont l’identité de genre correspond à tous les genres. Quelqu’un qui expérimente tous les genres, mais les traite tous comme un seul genre, ou comme des « éléments constitutifs » d’un genre entier.
Personne qui est émotionnellement attirée envers des personnes de deux genres. Le biromantisme est souvent représenté comme étant l’attirance envers les hommes et les femmes, mais ne se limite pas nécessairement à ces deux identités. Être biromantique peut également s’étendre aux identités de genre non-binaires.
Une personne demiromantique est une personne qui ne parvient à ressentir de l’attirance romantique que dans le contexte d’une relation émotionnellement intime très forte, comme l’amitié.
Le terme HARSAH (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes) est utilisé pour définir une population par le biais de son comportement sexuel, il ne s’agit pas d’un terme identitaire comme gai, homosexuel. Ainsi, le terme HARSAH s’applique également aux hommes qui s’identifient comme hétérosexuels et qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (hommes mariés, travailleurs du sexe, etc.)
Personne qui ressent de l’attirance émotionnelle envers des personnes de toutes les identités de genre, indépendamment de leur identité de genre.
Le polyamour, ou pluriamour, est une orientation et une éthique des relations amoureuses dans laquelle les partenaires peuvent être en relation amoureuse avec plus d’une personne, avec le consentement éclairé de toutes les personnes concernées.
Idées ou pratiques qui instaurent, maintiennent ou perpétuent la supériorité ou la dominance raciale d’un groupe sur un autre.
Discrimination et exclusion fondées sur les capacités d’une personne (mentales, neurologiques, intellectuelles, motionnelles et/ou physiques) ainsi que sur sa productivité. Le capacitisme se manifeste souvent sous forme de stigmatisation sociale et de maintien des obstacles physiques et systémiques aux ressources et aux opportunités.
Discrimination à l’encontre des personnes atteintes d’un handicap, que celui-ci soit moteur ou mental. Le validisme repose sur l’idée qu’une personne valide représente la norme sociale et qu’une personne qui ne l’est pas est donc inférieure.
L’hétérosexisme ou hétéronormativité est une croyance qui considère que tout le monde est hétérosexuel « par défaut » et que l’hétérosexualité est fondamentalement meilleure ou préférable, car elle correspond à la norme sociale. Cette croyance est souvent à l’origine de l’homophobie.
Utiliser le mauvais prénom, les mauvais pronoms ou les mauvais accords en parlant d’une personne, de façon intentionnelle ou non.
Ensemble de pratiques, comportements et politiques issues de structures et systèmes sociaux, qui, résultant de préjugés et de stéréotypes, génèrent l’exclusion sous plusieurs formes d’un groupe particulier. Les effets négatifs de cette discrimination se maintiennent souvent à long terme. Pour la diversité sexuelle et de la pluralité des genres, cette forme de discrimination peut se présenter comme un accès restreint ou plus difficile à certains services de santé.
Action ou parole, d’apparence souvent banale, pouvant être perçue comme blessante ou offensante, généralement envers une personne faisant partie d’un groupe minoritaire
Les biais inconscients, ou préjugés en faveur ou à l’encontre d’une personne, d’un groupe ou d’une idée, sont influencés par de multiples facteurs tels que l’apparence physique, l’âge, l’origine ethnique, le genre, les capacités physiques et mentales ou encore la religion.
Le sexisme est une discrimination fondée sur le sexe, ou, par extension, sur le genre d’une personne. Le sexisme est lié aux préjugés et au concept de stéréotype et de rôle de genre, pouvant comprendre la croyance qu’un sexe ou qu’un genre serait intrinsèquement supérieur à l’autre.
Prénom assigné à la naissance d’une personne trans ou nonbinaire. La personne n’utilise, en général, plus ce prénom.
Attitudes négatives visant les personnes dont l’identité est non-binaire. Ces attitudes peuvent prendre la forme de non-reconnaissance de l’identité ou d’aversion envers celle-ci, de violences physique, psychologique ou verbale et d’exclusion sociale. Une manifestation courante de l’enbyphobie est la pression sociale de tendre vers une expression de genre androgyne afin de pouvoir être catégorisé·e comme personne non-binaire.
Personne se questionnant quant à son orientation sexuelle ou son identité de genre. Cette exploration peut se faire à tout âge.
Personne qui s’identifie à une identité de genre ou à une orientation sexuelle en dehors de la norme ou fluide. Ce mot peut également être utilisé comme englobant différentes identités 2SLGBTQ+ (ex : « la culture queer »). À noter : ce terme était à l’origine une insulte envers les personnes 2SLGBTQ+, elle a été réappropriée par beaucoup, mais certaines personnes demeurent inconfortables avec ce mot. Il est mieux d’éviter d’utiliser ce terme sauf si la personne l’utilise pour se décrire.
Personne qui, à l’occasion, prend l’apparence d’un genre autre que le sien, mais qui ne s’identifie pas forcément à ce genre. Ex. : un homme qui met parfois des robes. Il s’agit d’un comportement, et non pas d’une identité de genre ou d’une orientation sexuelle.
Personne qui performe un genre autre que le sien à travers un personnage. Ce genre est souvent performé de façon stéréotypée et humoristique. Il s’agit d’une performance artistique, de divertissement et/ou de parodie, et non d’une identité de genre ou orientation sexuelle.
Une personne sapiosexuelle a de l’attirance envers l’intelligence d’une personne : elle peut admirer sa façon de parler, de réfléchir, de travailler ou même de créer. Une personne qui se sent interpellée par la sapiosexualité pourrait également se sentir interpellée par les conversations profondes qui la stimulent mentalement ou encore un sens de l’humour qui la rejoint. Souvent, cette attirance sexuelle favorise la beauté ou la grandeur de l’esprit de l’autre plutôt que son apparence physique.
Désigne une personne née avec des caractéristiques sexuelles primaires ou secondaires (génitale, hormonales, gonadiques et/ou chromosomiques) qui ne correspondent pas aux catégories médicales de ce qui est considéré comme étant « mâle » ou « femelle ».
Tendance à l’embourgeoisement d’un quartier populaire.
Avantages injustes et immérités que la société accorde à une personne parce que (ou parce qu’on perçoit que) son identité sociale correspond à ce que l’on considère comme supérieur selon les règles et les normes sociales. Le privilège se traduit souvent par l’absence d’obstacles liés à une identité sociale particulière (ex : privilège blanc ou privilège hétérosexuel).
Acronyme de Black, Indigenous, People of Color, faisant référence aux personnes noires, membres des Premières Nations, Métis et Inuit, et autres personnes de couleur.
Discrimination fondée sur la situation socioéconomique d’une personne, réelle ou perçue. Le classisme englobe des comportements individuels et des discriminations systémiques qui fonctionnent de façon à profiter aux classes supérieures, aux dépens des personnes pauvres ou à faible revenu.
Discrimination et exclusion fondées sur l’âge d’une personne, notamment lorsqu’elle est jugée particulièrement jeune ou particulièrement âgée.
Théorie cherchant à opérer une sélection sur les collectivités humaines à partir des lois de la génétique.
Expansion des systèmes sociopolitiques et culturels européens à des territoires déjà habités par des peuples autochtones, dans le but d’acquérir de nouvelles terres et ressources. Le colonialisme inclut la marginalisation et la suppression des langues, cultures et modes de vie traditionnels autochtones.
Démarche qui supprime toutes connotations sexuelles.
L’allié·e est généralement une personne hétérosexuelle et cisgenre qui soutient les personnes de différentes orientations sexuelles, identités et expressions de genre dans le but de contribuer à leur bien-être ou à une plus grande acceptation de leurs réalités. L’allié.e peut cependant aussi être une personne 2SLGBTQ+ qui soutient les communautés autres que la sienne (ex : une lesbienne alliée des personnes trans).